Cerimónias de execução pública no Antigo Regime - escatologia e justiça

Autores

  • Ana Cristina Araújo Universidade de Coimbra, CHSC

DOI:

https://doi.org/10.14195/1645-2259_1_6

Palavras-chave:

Mort, Peine de mort, Crime, Supplice, Justice, Exécution publique

Resumo

La peine de mort occupe une place importante dans le système juridique de l'Ancien Régime. Prévue pour un grand nombre de délits graves, son application est néanmoins drastiquement freinée par la pratique judiciaire. Dans la plupart des sentences prononcées par voie de recours, analysées en fonction des données disponibles et selon une approche comparative, on observe que les mécanismes d'imposition de la justice royale privilégient la grâce ou la règle de commutation de peine pour la plupart des crimes punissables par la punition atroce de la privation de la vie.

La superposition symbolique du pouvoir du Roi et de la justice de Dieu, ancrée dans l'arbitre juste et impondérable de la punition et du pardon, se reflète dans la liturgie pénale. Le rituel des exécutions capitales, fixé au XVIe siècle, fait revivre la fonction eschatologique de la justice. Dans le contexte des gestes, actes et symboles qui définissent et normalisent le spectacle de l'exécution publique, la transposition de la discipline du martyre dans le champ répressif de la justice entraîne des implications variées.

L'appropriation religieuse du corps puni, soutenue par la vision sacrificielle et rédemptrice de la foi chrétienne, constitue un élément clé dans le développement du drame social représenté sur l'échafaud. Néanmoins, les mécanismes de propagande utilisés par la justice ne produisent pas l'unanimité. L'appropriation diversifiée des rapports de cas réels de condamnation à mort et de leurs sentences respectives s'articule avec la production de discours multiples sur le crime et le châtiment.

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Publicado

2001-11-30

Edição

Secção

Artigos